mardi 4 octobre 2011

Colombia, la suite...



Disons que bon... Notre blog a du retard. Nous allons donc essayer de faire bref, histoire de se mettre enfin à jour. 


ANSERMANUEVO:
Après Apia, nous débarquons à Ansermanuevo pour... y faire du parapente. Situé entre les cordillères Occidentale et Centrale, ce site de vol est l'un des plus réputé de Colombie.





Pas touristique pour un sou, l'acceuil y est à nouveau très agréable et les prix vont de pair. Les après-midi, les bistrots sont bondés par la population du troisième âge. Les petits vieux ici ont la classe. Chaussures cirées, coiffés de leur Panama, ils sirotent leur café ou bière et joue au billard colombien (sur ces table, il n'y a pas de trous et seulement trois boules).






Après avoir serpenté les rues pentues du village, nous retrouvons finalement notre ami Alejandro aussi rencontré à Pereira.
La route pour le décollage se fait en Jeep-taxi, remplie à craquer, il faut bien s'accrocher, c'est du tout terrain, et notre chauffeur n'y va pas de main morte.


Dernier petit bout
à pied au travers
des plantations
de café.




Le décollage est gardienné, entretenu et donc payant.




Le terrain se trouve sur une colline, le gazon est tondu, pas de problème donc pour s'envoyer en l'air!
Au loin un orage menace, mais il ne viendra pas vers nous... 





Alejandro en action

Le vol fut pur plaisir mais attention ici les thermiques sont forts, les plafonds hauts, une fois en l'air, il faut s'accrocher! 



À l'atterrissage,
comme de coutume,
les enfants
plieurs de voiles
sont là...
en attendant de
devenir peut-être
un jour eux même
pilotes.

Nous ne faisons pas de vieux os à Ansermanuevo, même si l'envie ne manque pas. Mais le temps est compté, la date de notre vol pour le Pérou est fixée... Il nous reste une semaine pour voir encore un peu du pays.


CALI:
Puis direction la mecque de la Salsa, Cali!
En penettrant cette ville notre première impression n'est pas des meilleures. Une multitude d'odeurs nauséabondes viennent châtier nos naseaux. Un doux mélange de chimie, de souffre et d'ordures parfument les aires. Troisième ville de Colombie après Bogotá et Medellin, elle est sans aucun doute la plus industrielle.
Une fois au centre, ces désagréments s'estompent pour dévoiler une ville métissée entre cultures afros et indigènes.
Cali présente quelques attraits touristiques ( églises,  vieille ville de  San Antonio, marchés, etc...) Mais notre motif réel, est d'y danser. Réputée pour ses "salsotecas" et sa Salsa, ce sera notre objectif "number one"!









Mission accomplie, nos avons eu notre dose de Salsa. Le détour en vaut la peine.
Le Barrio de Juanchito est "the place to be". Chaque soir, les rois de la piste s'y donnent rendez-vous. On nous avait déconseillé d'y aller, trop dangereux selon certains. Mais en vérité, il n'y a pas de quoi s'affoler, c'est populaire mais pas pour autant mal fréquenté. Une rue principale aligne les salsotecas, nous avons choisi le club mythique " El Chango". Une énorme boîte avec deux pistes de danse remplie à craquer de gens qui viennent exclusivement là pour danser!!!


Notre objectif "number two" à Cali est d'aller voler.
Il faut quand même compté 50 minutes de route pour aller à El Cerrito Valle.
Ce site de vol est vraiment chouette. Une bonne équipe nous accueille et nous guide.











Comme d'habitude,les Jeep se chargent de nous mener au décollage.












Les vols ici sont thermiques. Possibilités multiples d'y faire du cross tout au long de l'année (comme partout dans la Vallée de Cauca).


À l'aterrissage, c'est la surprise. Des centaines de cerfs-volants flottent dans les aires. Nous sommes au mois d'août, le mois du vent. Toutes les familles des environs sont venues célébrer cette époque.













Les gens viennent en voiture, à cheval, en taxi ou en shivas, bus traditionnel
colombien.
 Il y a foule!


SOPO:
Puis retour sur Bogota, plus précisément Sopo, à quelques kilomètres. Objectif: voler, voler, voler...













Mais les conditions pour voler sont catastrophiques... Il ne cesse de pleuvoir.
Nous passons deux nuits chez Paula, notre amie colombienne rencontrée à Bucaramanga.




Durant trois jours, nous essayons de voler mais la météo ne nous fait pas de cadeaux.











Nous rencontrons par l'intermédiaire de Paula, Manuel, un jeune
parapentiste vivant de ses vols en biplaces.

Nous nous contenteront de le regarder voler jusqu'à la plaine entre deux averses.












Nous profitons de cette météo  pour visiter les environs en compagnie de Manuel.
Zipaquirà se trouve à 20 minutes de Sopo, à une cinquantaine de km de la capitale. Située à 2'659 mètres d'altitude, cette ville coloniale est bourrée de charme et abrite un joyau architectural: La cathédrale de sel.




Nous pénétrons dans les entrailles de la terre pour visiter ce lieu sacré. Car cette cathédrale se trouve dans les sous-sols d'une mine colossale de sel. 
Tout commença dans les années 30 avec la construction d'une chapelle souterraine par les mineurs pour leur bénédiction et leur protection. 
Menacée d'effondrement, elle dut fermer ses portes en 1992.



Un concours d'architecture fut alors lancé pour la construction d'une cathédrale cette fois-ci, dans les galeries de la mine à un emplacement moins risqué. C'est le projet d'un architecte originaire de Bogotà, Roswell Gravito Pearl, qui l'emporta.
En 1995, la nouvelle cathédrale fut innaugurée à 60 mètres en dessous de l'ancienne, à 180 m sous terre. Pour la construire, 250 000 tonnes de roches de sel ont été extraites. Cette mine est la plus importante réserve de roche de sel dans le monde.


Au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans les profondeurs, une odeur minérale nous enveloppe. L'obscurité prend place. Nous parcourront le chemin de croix, certains détails sont mis en valeur par des jeux de lumière. Ils débouchent sur trois nefs : celle de la naissance et du baptême, celle de la vie et de la mort, et celle de la résurrection, chacune avec son autel.
Aujourd'hui cette cathédrale a été classée première merveille colombienne. Unique en son genre, elle constitue une pièce importante du patrimoine culturel et religieux colombien.




Cette accumulation de sel en pleine cordillère colombienne orientale s'est formée il y a 70 millions d'années. Une mer intérieure recouvrait alors toute la région. Quand la cordillère orientale s'est formée, cette mer s'est asséchée pour laisser un énorme dépôt de sel recouvert par de la terre et de la boue solidifié avec les siècles en roches de sel.
Son exploitation quant à elle, remonte au temps précolombien. Les Muiscas sont les premiers à bénéficier de cet énorme gisement de sel. Grâce à son exploitation ils deviennent l'une des sociétés préhispaniques les plus prospères de leur temps.

Aujourd'hui la mine continue d'être exploitée. Accrochez-vous bien: 400 tonnes de sel sont extrait quotidiennement!


Pour clôturer notre séjour en Colombie, quoi de mieux qu'une bonne petite fiesta! La famille de Paula, nous convie à un repas bien arrosé, viva Colombia! 


Nous quittons la Colombie la larme à l'oeil.
Ce pays nous a enchanté. La chaleur de ses habitants est impressionnante. Pas une seul fois nous avons été mal reçu. 
Sa situation géographique aussi est d'une richesse exceptionnelle, située entre mer des Caraïbes, océan Pacifique, les Andes et l'Amazonie, la diversité des paysages et des ethnies est gigantesque.


nous n'avons jamais rencontré de problème. Pour le touriste, tout est facile. Les transports sont bons marchés et très développés, le coût de la vie en générale a fait bon ménage avec notre budget.


Certes, il y a des endroits à ne pas fréquenter, des régions où les conflits sont toujours réels, mais nous n'avons rien vu de cette réalité. Les médias nationaux en parlent beaucoup, mais finalement une grande partie de la Colombie n'est plus concernée et la grande majorité de la population souhaite tourner la page et ne plus en entendre parler.





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