lundi 8 octobre 2012

Voici les dix reportages réalisés lors de ce périple. L'aboutissement d'une très belle aventure!


On commence à Toronto au Canada avec Danièle Caloz, productrice de filmes documentaires:


Ste-Adèle, Canada, Patrick Denis, agent touristique:



Montréal, Canada, Christophe Caloz, professeur à l'école polytechnique de Montréal:



New-York, USA, Eliane Amherd, chanteuse et compositrice:



Los Angeles, USA, Florence et Patrick Antonietti, mère au foyer et program manager chez Kudelski:



San José, Costa Rica, Claude Dubuis. Chef cuisinier et restaurateur:



Bogotà, Colombie, Christophe Beney, chef de la délégation colombienne du CICR:


Cusco, Pérou, Bertrand Gross, agent touristique:



Cochabamba, Bolivie, Sandrine Maes, éducatrice spécialisée:


Mendoza, Argentine, Richard Bonvin,oenologue:






Un tout grand merci à tous ceux qui ont collaboré à ce projet. Les participants aux reportages, les sponsors et partenaires et notre entourage. MERCI!!!



vendredi 6 janvier 2012

Bonne année!!!

Bon, vous vous en êtes peut-être aperçus, nous sommes de retour en Suisse!


Ayant pris un tout petit peu de retard sur la narration de notre voyage, il manque encore une partie de notre périple... en Bolivie, au Chili et en Argentine. La dernière étape fut importante pour la préparation de notre réinsertion sur plancher helvétique et qui plus est, valaisan! Nous avons excellé dans l'art de la dégustation de breuvages familiers; le vin!



La suite des aventures suivront dans un bon mois. 
Actuellement, nous essayons de terminer les montages de nos reportages dans les délais.




Nous vous souhaitons une très belle année, avec une santé de fer et remplie de bonnes surprises.
À très bientôt!




Yannick et Jacques.

lundi 14 novembre 2011

Bolivia!!!! Entre Copacabana et l'île du Soleil



Notre départ de Cusco fut retardé de 4 jours. Jacques a attrapé un sal virus, il a fallu attendre qu'il se retape pour mettre les voiles.
Mais maintenant tout est rentré dans l'ordre, cap sur la Bolivie!





Nous traversons des paysages arides, dignes de l'Altiplano.
Après avoir passé une bonne nuit ballotés par une chaussée accidentée, nous atteignons enfin les berges du lac Titicaca.




Notre destination: la ville de Copacabana à 3'812 mètres d'altitude au bord du lac Titicaca, le plus haut lac navigable du monde!
Pour y parvenir, nous sommes transférés dans un plus petit bus.
Copacabana se situe 5Km après la frontière péruvienne/bolivienne.
Nous débarquons finalement à bon port avec nos montagnes de bagages. 



Le lac Ticaca est aussi le plus long lac d'Amérique du Sud avec environ 204 km entre les deux extrémités. Il est traversé de part en part par la frontière boliviano-péruvienne, 56% du lac appartiennent au Pérou et 44% à la Bolivie.




Nous sillonnons les rues en quête d'un logement pour finalement se décider à prendre le plus joli hôtel de la bourgade. Vive la Bolivie! Les prix sont dérisoires.




Notre hôtel: la Cupula.
Pour ceux qui souhaiteraient
plus d'infos voici le lien:



La rue principale est très touristique.
En fait, Copacabana est une sorte de camp de base
pour visiter l'Isla del Sol.


Raz le bol du poulet, du riz et des patates, nous allons enfin pouvoir manger autre chose. La région est réputée pour ses truites. Nous partons donc à l'assaut de ce plat. Après avoir fait la tournée des petites buvettes du bord du lac, nous nous décidons enfin pour l'une des propriétaires qui nous garantit la fraîcheur de son poisson.
Pour trois fois rien, nous avons droit à un véritable festin.  


À Copacabana deux réalités cohabitent, celles des touristes et celles des habitants.  

Les femmes en Bolivie ou au Pérou
donnent souvent l'impression
d'avoir 10 à 20 ans de plus
que ce qu'elles ont en réalité.
Mais si celle-ci n'est pas centenaire,
la vie n'a pas dû lui faire de cadeaux.
Jamais nous n'avions vu autant de rides
sur un même visage.

En soit Copacabana n'a rien de folichon. Mis à par sa basilique qui, construite en style morisque, ressemble à un gâteau latino recouvert de crème pâtissière et décoré de motifs aux couleurs pastel artificielles... Mais étonnamment, elle mérite le détour.



Nous prenons de la hauteur, en empruntant des sentiers Incas pour voir des ruines.


De là haut, nous avons une vue imprenable sur cette petite ville habitée par 6000 personnes. 
Quelque peu chaotique, aucunes de ses habitations ne semblent être terminées, mais son cadre naturel compense par sa beauté.


Notre projet avorté: faire un vol en parapente. Le vent soufflant trop fort, nous avons dû y renoncer.

Le lendemain, nous choisissons de faire ce que tous les touristes font; prendre le large, direction "Isla del Sol". l'un des principaux lieux de culte dédié au dieu Soleil durant l'Empire Inca. Pour le vénérer, des vierges étaient sacrifiées.



Aujourd'hui, cette île est aussi reconnue pour être l'un des centres énergétiques puissants de la planète.



Nous débarquons, entre touristes et locaux, à son extrémité nord, sous un ciel cotonneux chargé de pluie. Le trajet fut froid et humide. Une fois les pieds posés sur la terre ferme, nous filons dans la première buvette pour tenter de nous réchauffer. Et là, la chance nous sourit, le soleil décide enfin de se pointer! 



Nous mettons alors les gaz pour visiter quelques vestiges incas.














Nous étions partis pour faire un petit tour. Mais après avoir marché un moment dans des paysages de rêve, la tentation est trop forte, nous décidons de traverser l'île, 9km!





Au bout de 2h de marche à 4000 mètres d'altitude, nous arrivons au sud de l'île.


Ce monsieur nous fait payer le dernier passage. Et oui, l'île du soleil est devenue une sorte d'attrape-touristes. Les locaux ont naturellement vite compris comment se faire de l'argent... Nous n'avons pourtant, à contrario de certains voyageurs rencontrés, pas trouvé cela désagrable. Les prix restent correctes et la plupart le font avec le sourire.
Seul 6000 personnes vivent sur cette île de 14,3km2. Il y règne donc encore une plénitude apaisante. Les paysages sont si beaux que l'on si perdrait volontiers.


Une fois arrivés au village de Yunami, il ne nous reste plus qu'à descendre les 500 marches incas jusqu'au port. C'est certainement l'endroit de l'île le plus touristique. Certains y ont même construits de luxueuses demeures.





Il est temps de rentrer sur Copacabana!









Le soir même nous plions bagages pour prendre le bus, afin d'arriver au petit matin à Cochabamba.



lundi 7 novembre 2011

De Cachora au Machu Picchu, sur les traces des Incas.

Envie d'exercice... Cachora - Machu Picchu à la force des mollets, tel sera notre challenge! 





Objectifs:
- s'immerger dans les Andes, sa nature et ses habitants. Durant 8 jours, nous évoluerons dans un monde parallèle.
- Filmer cette aventure.


Mais commençons par les présentations. Bertrand et Lionel seront nos guides. Myriam la parisienne et Thomas le belge participeront au trek en tant que clients. Quant à Jacques et moi, nous essayerons de suivre cette équipe caméra au poing.


Nous sommes les cobayes d'une première... Bertrand et Lionel veulent tenter la version longue d'un circuit qu'ils pratiquent habituellement. Nous auront droit à un trek de 8 jours dans les Andes, d'un bled nommé "Cachora" jusqu'au site archéologique du "Machu Picchu".


Le premier jour fait office de prise de température avec le groupe.
Arrivés en taxi en fin de journée à Cachora, nous plantons les tentes, finalisons nos sacs pour le lendemain et rencontrons les deux muletiers qui nous accompagneront sur la grande partie du trek pour nous délester. Notre chargement est en effet pas des moindres: tentes, sacs de couchage, réchaud, table, chaises, vaisselle, nourriture et eau pour 8 jours, nous aurons droit à un trekking 5 étoiles!



Pour cette première nuit,
une famille quechua
nous reçoit sur son terrain. 


La vue donne le ton
sur ce qui nous attend

Le campement

Cette nuit aurait dû être de tout repos mais, pour ma part, elle s’est transformée en véritable enfer. Si notre repas fut simple, pommes de terre et fromage, sa digestion, elle, fut compliquée. Pour faire court, j’ai passé la nuit à me vider.

Le lendemain, l’équipe est fin prête pour attaquer l'une des plus grosses journées. Pas la peine de faire un dessin sur mon état, SECHEE!
Mais bonne nouvelle, un cheval nous accompagne, son surnom sera  "La Rega"!



5 mules nous suivent.
Chargées à blocs,
elles sont de véritables 
tout terrain.
Chemins étroits,vertigineux et escarpés,
rien ne leur font peur.
Dans les Andes,
les mules coûtent
le triple d'un cheval.
Elle sont le maillon fort
de la chaîne andine...

Nos deux muletiers;
de véritables athlètes à tout épreuve.
Ce que nous feront en 5 jours à l'allé,
ils le feront en 2 jours au retour.
Pour charger les mules,
le bandages des yeux et recommandé...


Premier jour de marche: 



Après avoir parcouru un long plat de près de trois heures, nous entamons 1500 mètres de dénivelé négatif, une descente interminable jusqu’au fond d’un canyon ; l'Apurimac.


Nous passons d’un climat d’altitude où l'air est cru et le soleil assommant, pour terminer dans un four étouffant envahit par l’humidité et les moustiques.
L’envie de s’y éterniser n’est donc pas au rendez-vous.
Mais la suite s’annonce terrible. Devant nous se dresse une montagne monstrueuse.



Là, nous l’avons clairement tous roté, y compris le cheval…
Le soleil sur la montée, ne nous a pas facilité la tâche.
Exténués, nous atteignons enfin notre campement.
25km de marche ont été accomplis. Une nuit de sommeil s'impose.


Deuxième jour:

Réveil à l’aube, nous plions bagages rapidement pour réaliser la deuxième partie de la montée avant les grosses chaleurs. Cette fois-ci le moral est au beau fixe. L'esprit du chamois nous habite! Nous arrivons au campement en fin de journée avec le sourire. 



Nous plantons les tentes sur les terrasses d'un site archéologique monumental, encore méconnu du grand public, le Choquequirao.







Située à 3085 mètres d'altitude dans la chaîne de Salkantay, cette cité incas s'étale sur 1'800 hectares. Seuls 30 à 40% ont été fouillés à ce jour.


Pour y accéder, pas de route carrossable, raison pour laquelle nous ne croisons pas un seul touriste.



Pour la minute histoire; il est probable que le Choquequirao, « berceau de l'or » en langue quechua, ait joué un rôle important entre la région amazonienne et Cusco. Selon certaines sources, cette cité fut construite durant le règne du roi Inca Pachacuti Inca Yupanqui (1438–1472). Elle aurait été le dernier bastion de résistance des Fils du Soleil lors du siège de Cuzco par les conquistadors espagnols, en 1535 sous Manco Capac II.





La question se pose... Comment ont-ils pu construire autant, dans un endroit aussi difficile d'accès, en si peu d'années???



Sur l'un des versants abrupts, 23 lamas grandeur nature, en pierre blanche, sont incrustés dans des terrasses. Leurs significations demeurent encore mystérieuses. Peut-être pour attirer les condors ou en offrande à un dieu du calendrier liturgique inca...





Après la visite de ce site magique, nous retournons au campement à la lueur des frontales. Nous retrouvons Bertrand qui nous a concocté un bon repas.




Troisième jour : 


Grosse journée à l'horizon. Départ aux aurores, après une heure de montée, nous avalons 1500 mètres de descente.


Nous descendons l'autre
versant du Choquequirao
et continuons de croiser
des terrasses vertigineuses.






Au bout de trois heures nous touchons enfin le fond, une rivière sillonne une vallée encaissée que nous traversons sans difficulté (saison sèche) puis attaquons 1500 mètres de montée!



La montée


Une épaisse et dense végétation
recouvre les terrasses du Choquequirao,
désormais derrière nous.







Les paysages sont superbes. Nous sommes seuls au milieu de l’immensité andine. D’un versant à l’autre la flore et les ambiances changent du tout au tout.
Nous atteignons en fin de journée le campement de Maizal.




Une famille quechua nous accueille dans cet hameau paradisiaque. Ce sont des montagnards vivant de leur propre agriculture. Ici pas de bénéfice, juste de l'autoconsommation. Seul apport financier, les randonneurs qui viennent camper sur leur terrain.
Leurs maisons sont faites d’adobe, les toits sont recouverts de paille et les animaux ( chèvres, chiens, cochons d'Inde, poules, etc...) font partie intégrante du domicile.
En cas d'urgence, il faut compter plus d’un jour de marche pour rallier la première route… Leur vie est donc entre les mains de la Pachamama (Terre-Mère). 


Quatrième jour:

Nous nous rapprochons de l’Amazonie, la végétation en basse altitude est de plus en plus dense et tropicale.


Mais au fur et à mesure que nous avalons du dénivelé, les paysages se transforment. Bientôt nous traversons de vastes pâturages entrecoupés de massifs rocailleux.


Nous arrivons finalement à un col au panorama grandiose. Le spectacle impose le respect. Nous sommes à 4'500 mètres d’altitude, des glaciers majestueux nous encerclent.



Petite sieste pour Thomas
qui teste les méfaits de l'altitude.

Après un moment de contemplation, nous entammons la descente. Direction, le hameau de Yanama où nous passerons la 4ème nuit.




Là aussi l’acceuil est de première classe. La communauté nous reçoit chaleureusement. Nous plantons les tentes sur une terrasse aménagée avec soin.




Cinquième jours:



Nous parcourront un interminable faux plat durant des heures. 
Notre chemin croise régulièrement celui des locaux. Ces sentiers sont en effet les principaux axes de communication des hauts plateaux. Quant aux mules, elles remplacent les voitures. 





Au bout de quelques heures, le point culminant de notre trek est franchi. Un col situé à plus de 4500 mètres d’altitude.
L’immense vallée de Yanama est désormais derrière nous.
Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines, une longue descente nous attend.
Sur le dernier quart, nous croisons des familles entières, marchant vers Yanama (d'où nous venions). Leurs réserves d’eau sont à sec. Les femmes et les enfants sont sur leur 31. Une petite fille portent une robe à froufrous et des sandales vernies. Leur rythme est lent, ils semblent déjà exténués. Nous les mettons en garde. Mais peu importe, à Yanama, il a une fête évangéliste et pour rien au monde ils ne l’a manqueraient!



Nous atteignons en fin de journée notre camp.



Nos victuailles sont épuisées. Qu’à cela ne tienne! Nous mangeons avec la famille qui nous loue le terrain. Poules, cochons d’Indes,  chats et chiens nous entourent. Ce fut bon et sympathique, mais les toilettes furent pris d'assaut durant la nuit...

Sixième jour:

Les mules et les muletiers nous ont quittés. Nos troupes sont épuisées… Un repos s’impose. Nous prenons donc un camion à marchandise et chargeons à l’arrière.


Durant une bonne heure nous parcourrons une route sinueuse de montagne bordée de falaises abruptes. Dans ces cas, le vertige est à bannir. Nos vies sont à la merci du chauffeur. 
Petit à petit, la camionnette se remplit de chargements et de passagers. Vive la boîte à sardine!



Notre course effrénée est soudainement interrompue par un gros rocher tombé sur la route qui bloque le passage. Des hommes tentent de rompre l'énorme bloc à coup de pioche mais en vain. Nous sommes pas sortis de l'auberge!




Heureusement, une pelleteuse fait son apparition une heure après. En deux temps trois mouvements, la route est libérée!
Nous arrivons finalement en un morceau à Santa Theresa.







Scène du quotidien: une vache est dépecée et vidée.


À l'arrivée, c'est le bouquet final. Nous plantons les tentes au bord de bains thermaux. Nos effort sont plus que récompensés!


Une bonne bière fraîche,
rien de telle!

L'équipe épuisée.


Septième jour:

En route pour Aguas Caliente, le village situé au pied du Machu Picchu.
Après avoir pris un taxi collectif, nous arrivons à une centrale électrique et une gare dont les trains mènent à Aguas Caliente. 





Nous longeons les rails à pied.


Après plusieurs heures de marche, nous pénétrons dans Aguas Caliente. Une ville construite en un claquement de doigt pour répondre aux besoins touristiques, une sorte de Disneyland péruvien.
Nous y passons la nuit.









Huitième jour :


Nous partons à la découverte de l'une des sept nouvelles merveilles du monde; le Machu Picchu.


La journée s’annonce mal, toute l’ascension jusqu’au site se fait sous une pluie battante.



Des murs et des maisons en pierre surgissent au milieu du brouillard. La frustration est à son apogée. Nous décidons de prendre de la hauteur en gravissant une montagne voisine; lCerro Machu Picchu, d'en l'espoir d'y voir plus claire. 
Soudain les nuages se dissipent pour dévoiler la cité mystérieuse. Nous restons bouche bée.


Le Machu Pichu, la "vieille montagne", fut construite aux alentours du XVe siècle. Située à 122 km au nord-ouest de Cuzco, cette ville forteresse Inca fut découverte en 1911 par un archéologue américain, Hiram Bingham. A son grand étonnement, une famille quechua vivait alors sur les lieux en toute simplicité.



Perchée à 2'43O mètres d'altitude, à environ 600 mètres au-dessus de la vallée de l'Urubamba, le Machu Picchu est une sorte d'île; une montagne encerclée par d'autres sommets. Cette emplacement géographique aurait, selon certaines interprétations, permis de maintenir la cité secrète.


Les historiens n'arrivent toujours pas à expliquer comment les Incas ont-ils pu construire une pareille ville. Les énormes pierres utilisées ne proviennent pas du site. Il a donc fallu les acheminer jusqu'au sommet. Mais comment?





Sur place, les fouilles ont révélé 250 momies de femmes. Un mystère de plus...
Les hommes sont-ils tous morts au combat? L'empereur aurait-il ordonné de les tuer lorsque les Incas perdirent la bataille? Autant de questions sans véritable réponses.
Seule affirmation: le site était réservé à une élite, certains pensent qu'il aurait été le dernier refuge des Incas de Cuzco fuyant les envahisseurs espagnols...


 Pour les infos pratiques: Les entrées au Machu Picchu sont limitées. Seul 2'500 personnes par jour peuvent venir visiter le site. Il est donc recommandé d'acheter son billet à l'avance auprès d'une agence à Cusco comme celle de Bertrand et de Lionel: http://www.pasionandina.net/
Ou de s'en procurer la veille à Aguas Caliente.



Le soir même nous prenons le train pour rentrer à Cusco. La fin d'une belles aventure!