vendredi 15 juillet 2011

Oaxaca la ville et ses environs


Nous revoilà! Désolés pour cette période d'absence, mais ces quelques jours ont été sans répit... Chasser le beau temps en pleine saison des pluies, c'est pas de la tarte.


Je vais donc essayer de faire bref.
Nous en avons eu assez de Oaxaca et de ses plages. Bien que magnifiques, la pluie et l'humidité ont fini par nous lasser.
On décide de reprendre la route pour le centre de l'Etat, direction la capitale du même nom; Oaxaca.
Trois motivations nous guident vers cette destination; Fuir le mauvais temps, l'espoir d'y faire du parapente et visiter cette ville riche en histoire.


Résultat: Il a très vite fallu faire notre deuil de parapente. Si la pluie a cessé, le plafond nuageux quant à lui est très bas et la visibilité y est quasi nulle.
Par contre la température est idéale, il fait bon, ni trop chaud ni trop froid. Oaxaca est d'ailleurs connue pour son climat printanier à l'année. Mais le plus important à relever, c'est la beauté de cette ville.


Le centre historique est très vaste, la grande majorité de ses constructions datent de l'époque coloniale. Se balader dans les innombrables rues pavées est un véritable plaisir pour les yeux, pas une maison n'est peinte de la même couleur, ça grouille de partout, il y a de la vie! Les petits cafés, les magasins et les galeries d'art agrémentent nos promenades.

Les marchands ambulants sont à chaque coin de rue pour vendre nourriture, boisson et artisanat.





Sur la place centrale trône l'imposante cathédrale baroque de Oaxaca , à l'intérieur il y règne une atmoshère pesante et mystique. Beaucoup de gens prient pendant des heures à genoux parfois même en pleurant.


Autre merveille architectural des temps passé, l'église San Domingo (fin du XVIe siècle). 
L'intérieur est somptueux, pas un espace est vide de décorations. Peintures, sculptures, vitraux ornent les parois et les plafonds.

Si les aspects positifs sont nombreux dans cette ville, il existe tout de même deux bémols : 
- la pollution. Les voitures ici dégagent des gaz infernaux. On étouffe!
- Puis encore et toujours, les forces armées qui sont partout... Il y a les policiers, les militaires et les narco-trafiquants que l'on croisent quotidiennement. Tous sont munis de fusils à pompe, de mitraillettes. Vaut mieux baisser les yeux et se faire discrets. Pour plus de sécurité, on nous avait recommandé d'aller dans l'Etat de Oaxaca soit disant plus tranquille que certains autres voisins. Il paraitrait que les cartels dans cette région posent un peu moins de problèmes. Et bien les tensions ici sont malgré tout palpables, nous avons malheureusement vu un adolescent mort sur le bord d'une route, conséquence d'un règlement de comptes selon les locaux présents sur les lieux.


Mais en restant dans les sentiers battus, la vie suit son cours. 


Oaxaca est une ville traditionnelle et très indienne. Les blancs s'y font rares.




Ci dessous; monnaie courante dans ce pays, des gens se font cirer les pompes.
Et voici l'un des aliments traditionnel de Oaxaca. Les sauterelles grillées. À grignoter en apéro avec un bon petit verre de Mescal, ou dans une tortilla de farine de mais saucée au jus de lime. Miam! C'est très bon!


La ville de Oaxaca possède de nombreux marchés de nourriture et d'artisanat.








Oaxaca est une ville très indienne mais c'est un peu plus complexe que cela. Chaque région ou village de l'Etat possèdent ses traditions ; ses plats typiques, son artisanats et parfois même sa propre langue indigène. 
Fière de cette richesse culturelle, Oaxaca a procédé à l'élection de la déesse de l'église Domingo pour la représenter durant une année. Tout une affaire!
















Le musée d'Art contemporain de Oaxaca vaut le détour. Nous avons eu droit à une belle exposition temporaire d'artistes mexicains.




Pour le dernier jour, nous décidons de sortir de la ville. Objectif: visiter Hierve del Agua, des cascades pétrifiées provenant de sources d'eaux chaudes.
Sur le chemin nous croisons un couple de parisiens médecins très sympas et continuons notre route ensemble pour la journée.


Arrivée sur place le paysage est superbe, très sauvage. Montagnes et forets se dévoilent à perte de vue.

Au loin la fameuse cascade de calcaire.









Petite pause ravitaillement...

Une petite sauterelle, ça vous dit??? Hahaaaaa!



Et en route pour voir la cascade de plus près!














Sur le chemin du retour....

Nous faisons une halte dans un village où c'est la fête. Des enfants défilent sur des véhicules. C'est la fin de l'année scolaire et aussi l'aboutissement d'un projet écologique. Durant un an ces élèves ont du ramasser les déchets plastiques du village. Aujourd'hui l'enjeu est de taille, Miss plastique de l'année va être élue! 





Passage incontournable pour une dégustation de Mezcal! 

Voici le grand patron d'une fabrique de Mezcal qui s'est fait un plaisir de nous faire découvrir ses breuvages... Avec et sans verre de terre... Nos délicats palais d'occidentaux ont péférer sans...

Parce que ces petits verres très alléchant ont, figurez vous, un goût forts et bien particuliers, c'est surprenant. Ces charmants invertebrés sont très prisés pour la saveur qu'ils donnent au Mezcal et leurs raretés. ils ne daignent sortir de leurs cachettes  que l'orsqu'il pleut...



Sur le chemin du retour nous faisons une autre halte pour voir la fierté du village suivant; un arbre d'une circonférence de plus de 58 mètres! C'est énorme. Digne d'un décor de Walt Disney.










Et pour finir la journée en beauté, passage obligatoire dans une fabrique de chocolat, aliment typique de la cuisine mexicaine qui se cuisine aussi bien pour du sucré que du salé.



Tout se fabrique sous nos yeux, les semences sont moulues avec cannelle et sucre ou d'autres épices.


Et voilà le résultat pour des chocolats froids et chauds!



C'est ainsi que s'achève notre séjour à Oaxaca et au Mexique. 
En Route pour le Costa Rica, notre prochaine étape!







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