jeudi 28 juillet 2011

10 jours pour voir le Costa Rica...

Les tournages sont terminés, il nous reste dix jours exactement pour découvrir le Costa Rica. Nous louons une petite voiture pour seulement 187 Euros, via un site français. qui l'eût cru!


Uvita et Dominical


Donc pas une minute à perdre, notre première destination est Uvita. Objectif; rendre visite à des copains vaudois qui voyagent à travers le monde depuis un an.


Après les rendez-vous sur Skype, nous les retrouvons enfin en grandeur nature autour d'un billard, comme au bon vieux temps!




Là-bas nous logeons chez une italienne, au Tucan hotel. Très bonne adresse pour une petite séance de relaxation et de farniente.









Uvita en soit n'a rien d'exceptionnel. Ce village se résume en quelques commerces et fermes au bord d'une route non loin de la plage. Cette destination est surtout prisée par les amateurs de plongée, car elle sert de base pour visiter le parc national Marino Ballena, une réserve maritime réputée pour les baleines à bosses que l'on peut parfois y observer.
Il se trouve que Thomas et Aurore font partie de cette catégorie de voyageurs. Malheureusement leur sortie fut décevante. Les profondeurs n'ont rien révélé de leurs trésors. Avec la saison des pluies, les eaux sont troubles.
Quant à nous, n'ayant aucun brevet de plongée, nous avons fait du tourisme pur et des baignades sur plages sauvages.








Nous visitons Dominical à 17 km de Uvita.
Dominical est un petit village, une rue principale constituée de petites échoppes, bars et restaurants au bord d'une plage à gros rouleaux. La faune qui peuple cette bourgade hors du temps est constituée de surfeurs et de bagpackers.




Nous pensions y faire du surf, mais les pluies ont laissé la plage et l'océan dans un état chaotique.








La journée se termine aux cascades d'Uvita très agréables pour se rafraîchir efficacement.



Caldera et Puntarenas

Un jour et deux nuits dans cette région du Costa Rica nous suffisent amplement, nous ne faisons donc pas de vieux os à Uvita. L'appel des airs commence vraiment à se faire sentir. Il faut préciser que nous nous trimballons nos voiles de parapente, il est donc temps de donner un sens à cette charge...
Pour ce faire, une halte de plusieurs jours à Puntarenas s'impose.
La ville elle même est sans grand intérêt. Elle est surtout prisée par les habitants de San José étant la ville côtière la plus proche de la capitale. Localisée sur une presqu'île, sa situation géographique est cependant intéressante.


Ses plages sont quelconques car il s'agit avant tout d'une ville portuaire.














Mais ce qui nous attire dans cet endroit c'est son site de vol libre et l'envie de s'y envoyer en l'air!
À dix minutes en voiture de Puntarenas à Caldera, se trouve un décollage aménagé par un Suisse. Parti voyager à l'âge de 20 ans, il s'est installé au Costa Rica sur ce spot à soaring de première classe.

Le premier jour Andréa ( la fille de Claude Dubuis) nous accompagne et effectue son baptême de l'air.
Nous faisons la connaissance de Jean-Claude , le Jurassien propriétaire des lieux.




À gauche et à droite:
Jean-Claude.















Parfois le vent est tellement puissant qu'il faut prêter main forte au décollage des biplaces. 
Mais globalement c'est une réussite, nous volons tous les jours dans de bonnes conditions. Quelle surprise en pleine saison des pluies!
Les vols sont longs, aussi longs que le pilote le souhaite et il est pratiquement toujours possible de poser au décollage. Que demande le peuple?!?

Voici une petite vidéo:






Santa Theresa et la région de Mal Pais

Les conditions de vols ont beau être optimales, nous nous décidons à quitter cette région et poursuivre notre route, direction la péninsule de Nicoya.

Nous embarquons sur un ferry et là c'est la sueur froide, il n'y a que des 4x4, notre petite voiture fait triste mine.


Nous débarquons de nuit, sous un déluge de pluie tropical.
Les 4x4 ont leur raison d'être ici, il y a bel et bien une route goudronnée mais attention les nids de poule, ce sont de véritables crataires aiguisés.

Notre voiture et les trous, exemple de jour...

Très vite cette charmante route accidentée cède sa place à une piste en terre. Bref nous roulons en moyenne à 20Km/h!
L'arrivée à Santa Theresa ne nous fait aucune impression particulière ( si ce n'est: "pourvu que l'on puisse en ressortir!"), mais très vite nous sommes plongés dans l'atmosphère décontractée de la playa avec une soirée électro en l'honneur d'une compétition de surf. La pluie cesse, les nuages dévoilent la lune et c'est la fiesta les petons dans le sable! Les gens ont entre 18 et 35 ans grand max, toute une populace de surfeurs et de baroudeurs.

Le lendemain a lieu la finale de surf. Les sportifs, le public et les journalistes sont au rendez-vous.









Tout ça nous met l'eau à la bouche, nous voulons faire du surf! Chose dite chose faite, nous nous procurons deux belles planches pour passer le reste de la journée dans une machine à laver géante! 

Bilan: les vagues sont parfaites pour apprendre mais gare aux rochers qui se trouvent sous l'eau. Ce petit détail a freiné notre élan.





Bon vous l'avez peut-être compris, Santa Teresa c'est surf, hippies, farniente.
Enormément de "Gringos" sont venu s'installer dans le coin pour donner aussi des ateliers/cours de Yoga. Je me prête à l'exercice dans un décors idyllique. Génial!


Voici le petit hôtel que nous avons déniché. Il ne casse pas des briques, mais le rapport qualité prix fait bon ménage avec notre bourse.


Le village de Santa Theresa, le plus grand de la région de Mal Pais:








Et encore un peu de plage pour le plaisir des yeux!






Voilà, notre séjour sur le littoral touche déjà à sa fin... Nous reprenons le ferry pour regagner les cotes direction San José.







Là-bas nous profitons pour faire un passage chez le dentiste. Le Costa Rica est réputé pour la qualité de ses soins et surtout de ses prix. 

Nous sommes tous les deux passés sous la fraiseuse et il semble que le boulot est été bien fait. En tout les cas ce fut économique!

Il nous reste encore trois jours avant de devoir prendre notre avion pour la Colombie. Nous profitons d'aller visiter un autre volcan, l'Arenal à moins de trois heures de route de la Capitale.
À peine arrivés sur place, nous filons aux sources d'eau chaude situé aux alentours de "La Fortuna". Ces dernières sont en fait la rivière Arenal chauffée à 40°C par son volcan. Chose logique, tous les abords de ce cours d'eau ont été exploités pour en faire des bassins à entrée payante. Il y a l'embarras du choix...






Nous trouvons par la suite un toit et un lit chez un vieil americain farfelu du Midwest, dans son auberge nommée "Gringo Pete's". Toute une série de règles précises ont été édicté par ses soins pour que l'ordre règne sous son toit. Mais il n'en demeure pas moins que ce lieu est très sympathique et qu'il convient bien au petit budget.






Virée à la cascade, la Catarata de la Fortuna:




Une chute d'eau de 70 mètres qui se déverse dans un canyon fait de roche volcanique obscure.




Un chemin entretenu mène à la chute d'eau où il est possible de faire trempette... 



Et le fameux, le merveilleux Volcan Arenal dont nous aurons jamais vu le sommet...
Jusqu'en 1968, l'Arenal n'était qu'un volcan endormi entouré de terres fertiles. Mais cette année là il se réveilla, ses éruptions tuèrent 80 personnes et détruisirent deux villages.
Aujourd'hui, tout est retourné à la normal, mais le volcan reste actif, il continue de produire des fumées menaçantes et même des explosions de roche en fusion. Nous n'avons pas eu la chance d'observer ce spectacle...






Chose incontournable dans cette région; la ballade dans le parc national de l'Arenal d'une biodiversité incroyable. Il paraît qu'il renferme la moitié des espèces de vertébrés terrestre. Un sentier très bien entretenu rend la promenade aisée.




Jacques sur la coulée de lave de 1993.


Rares sont ceux qui tentent l'ascension
 jusqu'au cratère de L'Arenal.
Certains ont payés l'allée
au prix de leur vie.


Vue sur le lac de l'Arenal et son barrage








C'est ainsi que se termine notre séjour au Costa Rica. Ce petit pays nous a beaucoup plu. Sa nature est d'une richesse extraordinaire.
Nous partons maintenant pour la Colombie, un pays chargé d'histoire, d'art, et de combats. À Bogotà nous irons à la rencontre du chef de la délégation du CICR. Un Valaisan...


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