mardi 28 juin 2011

Valle de Bravo

Quatre jours dans la capitale, c'est amplement suffisant! L'envie de faire du sport nous démange...
Nous décidons donc de nous rendre à Valle de Bravo à trois heures de bus de Mexico.




Valle de Bravo est une petite ville coloniale située au bord d'un lac artificiel formé grâce à un barrage construit en 1955 à 1'800 mètres d'altitude.




Mais si nous sommes là c'est surtout pour faire du parapente! Chaque année, les championnats du monde de vol à distance ont lieux ici.
Reste à savoir si l'on passera entre les goûtes, la météo n'annonce rien de bon.






Nous faisons connaissance avec le parapentiste du coin, Raul Carvalho qui nous emmène au décollage.


Au sommet la vue est splendide, le décollage n'est pas trop mal mais il demande un bon vent de face et de la précision. Court et étroit, la marge d'erreur est petite.


Il y a du monde au départ



Valle de Bravo et son lac


L'atéro
Durant ces quelques jours à Valle nous logeons chez la maman d'un parapentiste.






Le vol depuis la "Torre" fut l'unique vol de notre séjour. Les conditions se sont vite compliquées avec de la pluie et encore de la pluie!
Nous avons quand même fait une tentative au "Peñon", mais malheureusement le manque de visibilité et... la pluie étaient au rendez-vous.




Jacques et Raul désespérés
devant les conditions
du décollage
Ma foi, on était prévenu. le Mexique à cette période est humide. Heureusement, à Valle de Bravo il y a de quoi faire, entre les marchés en tous genres, les ballades dans la nature (il y a une belle cascade à quelques pas du centre) et dans la ville...




Templo de Santa María
Ahucatlán


À l'intérieur; les peintures
de l'artiste Phillipa
Nous sommes tout particulièrement impressionnés par les camions militaires (armés comme pour partir à la guerre) qui défilent sans cesse dans les rues. Les locaux expliquent cette présence excèssive par la nécessité de protéger les nombreuses personnes fortunées installées à Valle. La ville de Mexico n'étant qu'à 156 km, beaucoup y ont construit des domiciles secondaires.




En ce qui nous concerne, nous décidons d'écouler le temps qu'il nous reste à jouer avec les voiles, à parfaire notre technique de gonflage à l'atéro. Car s'il n'y a pas du visibilité, il y a du vent à souhait!








Au moment de replier nos voiles, une série de petits spécialistes se précipitent pour nous aider. 



Du beau boulot! La relève est présente pour les prochaines années.

Notre séjour à Valle de Bravo touche à son terme, nous avons bien profité de cette région même si la météo fut capricieuse. Avis aux intéressés; les bons mois pour voler là-bas sont de novembre à avril.

Maintenant adios les montagnes et en route pour les côtes chaudes du Pacifique! Quelques 17 heures de bus jusqu'à Huatulco dans l'état de Oaxaca où parait-il, il est possible de faire à la fois du parapente et du surf.



lundi 27 juin 2011

Teotihuacan: vestige du passé

Troisième jours: nous décidons d'aller visiter les pyramides de Teotihuacan à seulement une heure de bus de Mexico City.
Arrivée sur place: l'ancienne cité s'offre à nous,  il y repose un calme qui tranche avec son passé. Imaginer que sur ce site vivaient entre 150'000 à 200'000 habitants en 450 après J-C.(lors de son apogée) sur une surface de 30 km², fait rêver.
les premières constructions dateraient, selon certaines sources, de 200 avant J-C. L'effondrement de la cité aurait eu lieu entre le VIe et VIIe siècle. Deux versions majeures expliquent cette chute: Sécheresse et malnutrition ou invasion de peuples voisins.
Concernant l'origine des habitants de Teotihuacan les avis divergent là aussi, mais penchent pour une ville multi-ethnique, occupée par les Otomis, les Zapotèques, les Mixtèques, les Mayas, des peuples nahuas et les Totonaques.


Teotihuacan fut inscrit au patrimoine de l’UNESCO en 1987.



La pyramide de la Lune



Pour se rendre au sommet de la pyramide du Soleil, il faut de l'endurance car il fait une sacrée cuite.


La pyramide du soleil
Les marchands ambulants
Ci-dessus et dessous;
l'avenue centrale de la cité,
« l'allée des morts »
 


Et puis nous poursuivons notre tour touristique en terminant par "las trajineras de Xicimilco". Ce sont des barques qui sillonnent les canaux de ce qu'il reste du lac Texcoco...
Cet endroit est aussi connu pour ses jardins flottants, technique de culture héritée du passé.



Maintenant on passe aux choses sérieuses, se remplir la panse!
Et surtout éviter de se déshydrater!
 bières Mexicaines préparées:
 Jus de lime, piment et sel.
Paré pour l'embarquement!
Xocimilco et ses trajineras
sont très fréquentés
par les habitants

de la Métropole.
Avec les années

les jolis canaux
se sont transformés

en beuverie générale.
Embouteillage de "Trajineras"
Notre commandant de bord
Et la fine équipe au complet.



jeudi 23 juin 2011

Le beau quartier de Coyoacan

Dans Mexico nous circulons avec les transports en communs. Le bus et le métro sont sûrs et économiques. 


Le métro est propre et jusqu'à 22h-23h00, il parait qu'il n'y pas grands choses à craindre. Il permet d'être efficace pour visiter la ville en peu de temps. Il dessert toutes les gares routières, l'aéroport et les lieux touristiques.

Durant notre deuxième jour dans la "Géante", nous choisissons de rester dans le quartier de Marina, Coyoacan. Cet ancien village colonial fut englouti par l'expansion de Mexico. Aujourd'hui c'est l'un des quartiers les plus agréable de la ville à mon avis. Il est très fréquenté par les artistes et les intellectuels. Mais plus globalement, il rassemble toute une faune alternatives entre "bobos", "babas" et "richtos".
C'est dans cette atmosphère que nous nous perdons dans les rues de Coyoacan.

Un exemple de belle maison...

Marina


Les marchés artisanaux


Le bon café mexicain.

Jacques a l'honneur de se faire interviewé par TV Azteca,
l'une des chaînes nationales.
Objet du reportage:
l'augmentation du prix du café,
avec le réchauffement climatique
les cultures de café ont pris du plomb dans l'aile.
Le marché du café est en crise.

Au tour de Marina

Les marchés couverts,
où il est possible de manger
toutes sortes de petits mets typiques.
Ici nous sommes au stand des Quesadillas, miammmm!

Et ça c'est une Tostadas,
pas très commode à manger...
À Coyoacan, il y a aussi le fameux "Musée Frida Kahlo" qui est tout simplement la maison dans laquelle elle grandit et passa les derniers jours de sa vie. Magnifique! Le lieu est propice à la création artistique....



Le célèbre lit de Frida.
Alitée, avec un corset rigide,
elle fixa au plafond un miroir
pour réaliser des autos portraits.



Et pour finir cette belle journée, place à la Salsa au Mama Rumba!!!! L'endroit est génial pour les amateurs de musiques et de danses latinos. Le jeudi soir, c'est ladies night, pas d'entrée payante pour les nanas. Un orchestre de salsa joue jusqu'à la fermeture des portes.